La prairie avance au Robillard !
Le jeudi 24 novembre 2016, notre classe a eu le
privilège d’assister à une nouvelle édition des prairiales, un colloque qui
avait pour thème cette année : «L’herbe c’est moderne ».
Ce rendez-vous annuel des
professionnels de la filière nous a permis de découvrir les innovations en
termes de valorisation des prairies.
De nombreux intervenants
nous ont présenté, tout au long de la journée, les résultats de leurs
recherches et les différentes données qu’ils ont pu recueillir sur la mesure de
l’herbe et son utilisation en agriculture.
Nous avons commencé par
parler des nouvelles technologies, et leur utilité dans la gestion du pâturage.
En effet, celles-ci sont de plus en plus présentes dans nombre de domaines et
bientôt en agriculture. La télédétection, par exemple, est l’ensemble des connaissances et des
techniques utilisées pour déterminer les caractéristiques physiques et
biologiques d’objets par des mesures. Celles-ci peuvent être prises grâce à des
drones, des avions télécommandés ou des satellites afin d’estimer la biomasse.
Ces nouvelles méthodes sont plus simples, plus homogènes, plus exhaustives et peuvent
être plus répétées que les mesures au sol. Néanmoins, elles sont pour l’instant
peu accessibles aux agriculteurs et présentent une grande marge d’amélioration.
Il est vrai que les
mesures au sol de la biomasse des prairies sont assez fastidieuses et peu
précises car elles dépendent beaucoup de la personne qui les effectue.
Néanmoins, elles ont aussi été diversifiées et améliorées, le but étant
d’automatiser et de gagner en efficacité. L’innovation consiste en
l’utilisation de connexions bluetooth, wifi et GPS notamment avec le
développement des smartphones et tablettes.
Enfin, l’herbe, qui a été
mise en valeur tout au long de la journée, a montré plus que jamais son
importance en élevage, notamment au travers d’un challenge qui a fait
s’affronter plusieurs entreprises agricoles.
Tous les concurrents ont
mis en avant l’herbe comme élément de réussite de l’élevage. En effet, l’herbe,
qu’elle soit pâturée ou conservée reste au cÅ“ur de la performance mais
nécessite aussi beaucoup de temps tant au niveau de l’entretien, de la
surveillance, du choix des parcelles à faucher que de la fertilisation.
Aujourd’hui, le contexte
de l’élevage change très vite, il est donc important de se préoccuper des
problèmes qui risquent d’affecter l’élevage dans l’avenir, par exemple
« Produire du lait dans un contexte de réchauffement climatique ».
Pour cela, le progrès génétique chez les plantes fourragères est une question
plus que d’actualité, tout comme la sélection et le développement d’outils au
service de la recherche.
A bientôt,
Les PA1
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